

« Close », Grand prix mérité du Festival de Cannes, par le réalisateur de « Girl » Lukas Dhont
Caméra d’Or pour « Girl » en 2018, le Belge Lukas Dhont confirme son talent avec « Close » qui aborde avec une sensibilité à fleur de peau l’amitié contrariée entre deux garçons.
C’est à un rare sujet abordé au cinéma que Lukas Dhont nous invite dans Close qui sort mardi 1er novembre. Après son premier long métrage, « Girl » sur un garçon qui s’identifié à une fille, il filme l’amitié fusionnelle de deux adolescents, mise à mal par l’incompréhension de leurs camarades. Avec son thème délicat, son drame humain aux images solaires qui virent à la pluie, Close est digne de son Grand prix cannois.
Amitié suspecte
L’amitié infaillible de Léo et Rémi, 13 ans, suscite des soupçons d’homosexualité de la part d’élèves de leur collège. Bientôt Léo veut affirmer sa virilité en prenant des distances par rapport à Rémi. Un drame inattendu va faire basculer la vie de leur deux familles, alors que Léo essaye d’échapper à sa culpabilité envers Rémi.
Non-dits
Close est habité d’une délicatesse toute suggestive. La fusion entre les deux amis s’exprime dans des jeux, des gestes, des regards… Puis la distanciation de Léo n’est jamais explicitée, mais on la devine dans ses actes, suite aux propos des fillettes à leur égard. L’effondrement de Rémi face à ce rejet incompréhensible n’en est que plus fort à l’écran, mais l’acte qu’il commettra ne sera jamais montré.
Lukas Dhont a l’élégance de ces non-dits, qui sont à l’image du mutisme de Léo. A son tour, il ne comprend pas et cherche la clé auprès de la mère de son ami. A force d’être submergé de silence, sa peine se dissoudra dans un poignant moment de vérité. Beau par son sujet, sa mise en scène et ses interprètes – dont Léa Drucker et Emilie Dequenne, Close abonde en talent et émotion.
La fiche
Genre : Drame
Réalisateur : Lukas Dhont
Acteurs : Eden Dambrine, Gustav De Waele, Emilie Dequenne, Léa Drucker
Pays : Belgique / France / Pays-Bas
Durée : 1h45
Sortie : 1er novembre
Distributeur : Diaphana Distribution
Synopsis : Léo et Rémi, 13 ans, sont amis depuis toujours. Jusqu’à ce qu’un événement impensable les sépare. Léo se rapproche alors de Sophie, la mère de Rémi, pour essayer de comprendre…

L’exposition « Top secret » de la Cinémathèque lève le voile sur les espions au cinéma
Les espions du 7e art se sont donné rendez-vous à la Cinémathèque française dans une formidable exposition, au croisement du mythe et de la réalité.
Après les romans et le théâtre, les espions se sont exportés dès le muet au cinéma sans jamais le quitter. Tout un monde, où James Bond serait roi, Mata-Hari reine et OSS 117 leur improbable rejeton. On les retrouve, et bien d’autres, dans une exposition spectaculaire à la Cinémathèque française jusqu’au 21 mai 2023.
Si les espions existent depuis l’Antiquité, ils se sont considérablement multipliés à partir de la Première Guerre mondiale. Attachée à valoriser les parallèles entre la réalité et les fantasmes qu’ils suscitent, l’exposition de la Cinémathèque mélange histoire, cinéma et géopolitique. Le film d’espionnage se conjugue au présent, plus qu’au passé. La plupart des films se consacrent à des espions ou à des contextes qui leur sont peu ou prou contemporains. C’est 1914 qui donne le « la », raison pour laquelle les salles racontent aussi une histoire de l’espionnage.
Films, technologie et documents jalonnent le parcours dans un constant dialogue entre cinéma et réalité. Le genre se prête à être exposé grâce aux nombreux objets qui le nourrissent. Les gadgets de James Bond en sont l’exacerbation, mais tout le monde connaît le fatal parapluie bulgare, les microfilms et autres photo-cravates. Dans l’exposition, les outils d’espionnage réels voisinent avec les inventions les plus farfelus.
Les splendides dessins exposés de Ken Adams pour les décors de quatre James Bond se révèlent iconiques de la franchise. Le mythique pistolet d’or de Scaramanga, les costumes de Daniel Craig et d’Eva Green dans Casino Royale (2006) côtoient un pardessus gris réversible en un imperméable vert, et de véritables mallettes d’espion précèdent une salle consacrée au KGB et à la Stasi.

Orelsan sort « Civilisation Perdue », dix nouveaux titres à la manière d’une private joke sur ses mois d’errance
« Civilisation Perdue », qui sort ce vendredi, propose dix titres qui retracent la période durant laquelle Orelsan a composé son album « Civilisation », seul pendant le confinement. Après avoir battu tous les records avec son album Civilisation , disque de diamant, ce qui signifie plus de 500 000 exemplaires en cinq mois seulement, Orelsan en sort vendredi 28 octobre une réédition.
Dix nouveaux titres, largement éventés dans la deuxième partie de la série Montre jamais ça à personne qui triomphe actuellement sur Amazon Prime Video. Une réédition plus proche de la « private joke » que de vrais morceaux : dans la série, Orelsan l’avait enregistré seul, le faisant ensuite écouter à ses deux compères, Skread et Ablaye.
Et de fait, les dix morceaux qui forment Civilisation Perdue retracent des mois d’errance pour Orelsan, ceux durant lesquels il s’est acharné, seul pendant le confinement, à tenter de mettre son nouvel album sur de bons rails. Devant la caméra de son frère Clément Cotentin, il écrit, rature, enregistre, refait, se désespère, tout n’est pas très bon, loin de là. Il y a aussi un morceau très attendu, ce fameux duo avec Angèle, Evidemment, qui n’avait pu se faire en temps et en heure. Orelsan superstar, au point de sortir des morceaux pas tous au niveau, juste histoire de faire rigoler tous ceux qui l’aiment… et ils sont nombreux. Orelsan sera en concert notamment à La Défense Arena les 8, 9 et 10 décembre.

« Tenir sa langue », premier roman de Polina Panassenko : pourquoi c’est si important de changer trois lettres dans un prénom
Le premier roman de l’écrivaine russo-française aborde avec une vivacité réjouissante la question de l’exil, et de l’identité, à travers le récit de l’action qu’elle a menée en justice pour retrouver son prénom d’origine.
Le premier roman de Polina Panassenko raconte le besoin viscéral d’une jeune femme de récupérer officiellement son prénom d’origine, francisé après son arrivée en France. Pauline veut redevenir officiellement Polina. L’affaire tient en trois lettres, mais charrie en réalité un enjeu bien plus vaste, toute l’histoire d’une famille d’origine russe, la sienne, marquée par les exils. Une histoire tissée de mots aux consonances étranges, quand elle n’en est pas tout bonnement privée. Tenir sa langue, paru aux éditions de L’Olivier le 19 août 2022, figure dans la deuxième sélection du prix Femina.
L’histoire : une jeune femme souhaite retrouver son prénom d’origine, Polina, francisé en Pauline par l’administration française pour « faciliter son intégration ». Polina a vu le jour en URSS, avant la chute. Elle a passé les premières années de son existence entre le « deux pièces communautaire de l’avenue Lénine » et la datcha, avec ses parents, sa sœur et ses grands-parents. Elle se souvient. En 1990 de l’ouverture du premier MacDo. De l’arrivée le 19 août 1991 dans les rues familières de « grosses boîtes kaki avec une sorte de kaléidoscope intégré ». Elle se souvient aussi de l’atmosphère et des secrets qui se trament dans l’appartement communautaire dans les jours qui suivent, puis de la vie « dans un nouveau pays », la Russie.
En 1993, la famille part rejoindre le père parti en éclaireur en France. Polina se souvient avoir tenté de glisser Tobik, son chat en peluche, dans la valise, en craignant -mystère de la logique enfantine- de provoquer la banqueroute de sa famille. « Immeubles roses, petits drapeaux, des fontaines avec de l’eau qui sort »… Polina se souvient de sa première vision de la France, « sublime », avant de comprendre que son père a choisi d’accueillir sa femme et ses filles avec une première journée à Disneyland…

Baptiste Charroing prendra la tête du Théâtre des Champs-Elysées à l’été 2025
Baptiste Charoing remplacera Michel Franck à la tête du Théâtre des Champs-Elysées à Paris en 2025.
Baptiste Charroing, actuel directeur de production et de diffusion au Théâtre des Champs-Elysées à Paris, en prendra la direction générale à l’été 2025, à l’issue du troisième mandat de Michel Franck, selon un communiqué publié mardi soir 18 octobre. Arrivé au sein de l’institution en 2020, cet altiste de formation, choisi après un processus d’auditions, a pour « mission d’assurer la programmation des saisons 2025 et suivantes », précise le texte.
« Sa connaissance de la musique et de l’ensemble des acteurs du milieu musical, ses capacités de gestionnaire et de manager ont été autant de qualités qui ont su séduire l’ensemble du comité », a souligné Eric Lombard, président du conseil d’administration du Théâtre des Champs-Elysées, cité dans le communiqué.
Baptiste Charroing succèdera à Michel Franck, à la tête du théâtre depuis 2010. Celui-ci, « n’ayant pas souhaité faire un quatrième mandat », quittera ses fonctions actuelles fin août 2025.

A Cannes, des élèves jurés du prix Goncourt des Lycéens rencontrent les auteurs en lice
C’est l’une des étapes de ce prix littéraire. Avant sa proclamation, des rencontres régionales sont organisées entre les candidats et les lycéens. Ces échanges sont programmés dans sept villes, dont Cannes. Ils sont, cette année, 2000 élèves à participer au 35e Goncourt des Lycéens . Ils auront la lourde tâche de choisir un roman parmi la liste proposée par l’Académie Goncourt. L’heureux lauréat du prix sera dévoilé le 24 novembre prochain. En attendant, l’heure est aux rencontres régionales.
Après Paris et Lyon, Cannes a organisé, en présence de 150 élèves, ces traditionnels échanges. Un moment très attendu, aussi bien par les lycéens que par les auteurs. Une quinzaine de romans sont en compétition. Chaque écrivain a 15 minutes pour présenter son ouvrage. Dans la salle, les questions fusent. Les auteurs jouent le jeu avec plaisir. « Ce sont mes interlocuteurs préférés. Leurs questions sont toujours très justes. Il y a une sorte de sincérité, d’élan. C’est vraiment très touchant », raconte Monica Sabolo, en lice pour le prix avec son roman La Vie clandestine publié chez Gallimard. Un enthousiasme partagé par Carole Fives qui vient ici défendre Quelque chose à te dire, son sixième roman. « C’est très bien d’intervenir car ils voient que la littérature est plus que jamais vivante en France, qu’il y a une énorme rentrée littéraire », explique la romancière.
Les ouvrages en compétition ont été fournis aux élèves au mois de septembre. Ces échanges leur permettent d’avoir des réponses aux nombreuses questions qu’ils se posent en lisant. « On comprend un peu mieux l’histoire. Le fait de savoir pourquoi et dans quelles conditions ils ont écrit le livre, ce qui les a inspirés, c’est super intéressant », témoigne un lycéen. Le Prix Goncourt des lycéens, organisé par le ministère de l’Education Nationale et la Fnac, a été lancé en 1988.

« Sequana » : le voyage nostalgique et joyeux de Souad Massi vers les rivages de l’enfance
La chanteuse franco-algérienne revient, avec « Sequana », à ses premiers amours : folk, rock et engagement.
Avec Sequana, son dixième album en vingt ans de carrière, l’ancienne hard rockeuse revient à ses premiers amours : folk, rock et engagement. Elle retrouve aussi ses origines méditerranéennes et africaines. Pour cet album, Souad Massi s’est entourée de Justin Adams (Rachid Taha, Tinariwen, Robert Plant…) à la production, de l’artiste Piers Faccini et de l’incontournable Rabah Khalfa aux percussions.
Un album lumineux, plein d’espoir, revigorant et combatif, un album qui renoue avec l’ancienne Souad Massi, celle de Raoui (2001) et Deb (2003). En vingt ans de carrière, l’ancienne architecte algéroise a su se défaire des étiquettes. Elle n’est plus la « Joan Baez arabe », ni la « Tracy Chapman d’Afrique », elle est Souad Massi. Une voix et une musique reconnaissables dès les premières notes.
Engagement
C’est peut-être son album le plus personnel, le plus intimiste et aussi le plus universel. Il dit ses peines, ses joies et ses espoirs. Très engagée pendant le Hirak (ou la Révolution du sourire), mouvement populaire prodémocratie à l’origine de la chute de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika, Souad continue de rêver d’un pays « où la justice n’est pas un vain mot ». Elle chante le deuil, le dépassement, en s’inspirant de Johnny Cash, et la lutte pour la justice en citant le chanteur chilien Victor Jara.
Sequana arrive après El Mutakallimun (Les Orateurs), dans lequel l’artiste a mis en musique les grands poètes arabes classiques. Objectif : déconstruire les discours stigmatisants. « Je suis agacée par les clichés et stérotypes. Le monde arabe est très vaste et je suis triste qu’on l’associe souvent au terrorisme. J’ai vécu la guerre civile en Algérie dans ma chair, j’ai souffert du terrorisme comme beaucoup de concitoyens. C’est injuste de nous associer à cette image, injuste pour tous les journalistes qui sont derrière des barreaux. Je voulais parler de la face cachée du monde arabe », a-t-elle expliqué à Franceinfo.
Souad Massi, tout au long des onze titres de son nouvel album (en arabe et en français), nous emmène dans un voyage à la fois nostalgique et joyeux vers son enfance, sa jeunesse. Avec ses joies et ses blessures. Avec pour compagnie Sequana, déesse de la Seine, vénérée par les Gaulois pour ses dons de guérison.
« Sequana », label Backingtrack, sortie le 14 octobre 2022. Souad Massi est en tournée (le 18 octobre au Théâtre du Forum à Falaise et le 21 octobre à l’Agora – Palais des Congrès de Saint-Raphaël) et sera à la Salle Pleyel à Paris le 23 février 2023

Pour la série « Stranger Things », Nora Felder a remis Kate Bush au sommet des charts
L’heure de gloire de Kate Bush, c’était les années 1980, mais depuis que la série Netflix « Stranger Things » lui a redonné vie, le titre « Running up that hill » est redevenu le tube du moment.
Running up that hill, titre de Kate Bush de 1985, fut le hit de l’été 2022. Le 30 mai, après la diffusion des premiers épisodes de la saison 4 sur Netflix, les écoutes de cette chanson avaient « augmenté de 8 700% dans le monde » sur Spotify, selon les données de la plateforme musicale, N°1 du marché. Et les plus curieux ont même poussé jusqu’à d’autres anciens titres de l’Anglaise, puisque les écoutes de son répertoire ont « augmenté de 1 600% » sur Spotify à la même période.
« Il ne s’agit pas juste de s’asseoir avec une idée de chanson » : l’Américaine Nora Felder évoque son rôle de coordinatrice musicale de la série à succès Stranger Things, tremplin d’un ancien morceau de Kate Bush revenu au sommet des charts.
« On n’imaginait pas l’ampleur pour Kate Bush »
« C’est incroyable ! On savait que ce serait spécial, car quand on a utilisé le Should I stay or should I go des Clash dans la saison 1, il y a eu un bond des écoutes, avec un intérêt renouvelé et un nouvel intérêt. Mais on n’imaginait pas l’ampleur pour Kate Bush« , confie Nora Felder, jointe au téléphone.
L’Emmy Award, prestigieuse récompense américaine reçue cette année pour son travail sur Stranger Things, lui permet désormais de parler devant un auditoire plus fourni lors des conférences qu’elle anime. Comme elle le fera cette semaine au festival musical parisien du MaMA (qui l’avait déjà invitée avant qu’elle soit dans la lumière). « Les gens pensent qu’il suffit d’arriver avec une belle chanson et voilà, c’est ça ! », s’amuse au sujet de son activité l’Américaine, avec cette dernière expression lâchée en français.
Cyndi Lauper, Iggy Pop
« En réalité, on coordonne tous les aspects autour de la musique d’un projet, que ce soit la partie créative – choisir une musique – mais aussi la définition des budgets, les négociations des droits, déterminer s’il vaut mieux créer une B.O. et engager compositeur et musiciens », détaille celle qui a aussi oeuvré pour les séries Californication et Ray Donovan.
Grandie à Washington, la quinquagénaire a un solide parcours dans l’industrie musicale. Elle avait notamment travaillé à New York, d’abord comme programmatrice dans un club, avant d’être repérée et recrutée par le producteur Phil Ramone pour des enregistrements de Paul Simon, Sinead O’Connor, Cyndi Lauper ou Iggy Pop.
Celle qui a maintenant installé sa société à Los Angeles savait que Kate Bush était « très sélective » pour l’utilisation de son répertoire. « J’ai pris beaucoup de temps pour contacter ses représentants, exposer ce que cela signifiait pour l’histoire, les personnages ». « Quand on a eu son feu vert, ça a été un gros soulagement, car cette chanson coche toutes les cases pour ce passage de la série ».
Fleurs de Metallica
Au moment des discussions, la coordinatrice musicale ne savait pas que Kate Bush était fan de la série. Running up that hill est une chanson pop, qui avait connu le succès dès sa sortie il y a près de 40 ans. Ce n’est pas le cas de Master of puppets de Metallica, dont les écoutes ont gonflé sur les plateformes à la suite de son usage dans Stranger Things. C’est un pur titre metal, avec une structure complexe, loin de la ballade Nothing else matters qui avait permis à Metallica de passer sur les radios à grande écoute.
« Ce morceau colle au personnage d’Eddie, que tout le monde aime : certains refusent le metal comme on refuse d’ouvrir un livre à cause de sa couverture, mais grâce au personnage d’Eddie, les spectateurs ont ouvert le livre et aimé ce titre de Metallica », décortique Nora Felder.
En retour, le jour de sa nomination aux Emmy, le groupe californien lui a fait livrer des fleurs et un coffret collector de Master of puppets, album de 1986. « Et ils me suivent même sur leurs réseaux, quand j’ai vu ça, je me suis dit Oh, c’est génial, c’est Metallica ! Je suis restée une gamine quand il s’agit de musique ».

Un flashmob géant pour soutenir Alès, finaliste du titre de capitale de la culture 2024
Un flashmob géant a rassemblé plus d’une centaine d’Alésiens et d’Alésiennes pour que leur ville devienne la capitale française de la culture 2024. Alès fait partie des finalistes. Le grand gagnant sera connu en décembre.
Des centaines d’habitants d’Alès se sont rassemblés place des Martyrs samedi, pour un flashmob géant organisé pour soutenir la candidature de leur ville au titre de c apitale Française de la culture en 2024. Musique, danse et bonne humeur étaient au programme.
Pour l’occasion, c’est l’artiste alésien Charlie Boisseau, connu pour avoir participé à l’émission The Voice, qui a composé la chanson intitulée En avant avec une chorégraphie signée par une danseuse alésienne. Le morceau sera l’hymne officiel de la candidature au label.
Avec un bassin de 130 000 habitants, Alès est en bonne position pour obtenir le label capitale française de la culture 2024. Un titre décerné pour la première fois à Villeurbanne, près de Lyon, en 2021.
La ville d’Alès est cette année en finale, en concurrence avec Bourg-en-Bresse et Montbéliard, pour l’obtention de ce label, qui donne droit à un soutien financier de l’Etat pour la mise en oeuvre d’un projet culturel.
Pour le Président de l’agglomération, obtenir ce label améliorerait l’image de sa ville située au pied des Cévennes et « boosterait son économie et son tourisme ». Le nom de l’agglomération lauréate sera annoncé en décembre par le ministre de la Culture.

Découvrez « Vivre » de Michel Berger, une chanson inédite qui célèbre la vie et la beauté de la nature
Enregistrée aux Etats-Unis à l’époque des sessions de l’album « Beauséjour », cette chanson en avait été écartée faute de place.
C’est une ravissante chanson écrite il y a un peu plus de quarante ans et restée pourtant inédite toutes ces années : Vivre, publiée vendredi 7 octobre, est une pépite qui permet de retrouver la voix de Michel Berger intacte en 2022. Visionnaire, le chanteur y célèbre la vie sur Terre et l’incroyable beauté de la nature.
« Les fleurs et les animaux / Sont tous un peu de ma famille / On est tous partis de rien« , chante-t-il notamment accompagné de son piano. « Torrents ruisseaux / Faire faire couler l’eau / Regarder comme on est beaux / Vivre ! / Plantes, plantes grimpez / Sève dans mon corps / Venez danser sur l’accord et vivre / Soleil, terre, forêts des plaines / Entrez dans le sang de nos veines / Nous devons devenir forts / Nous devons vivre. »
Un titre écarté de l’album « Beauséjour »
Cette chanson avait été enregistrée aux Etats-Unis en 1980 à l’occasion des sessions de Beauséjour, son cinquième album. Mais faute de place (sur le vinyle), Vivre avait été écartée de ce disque. Un album qui vit enfin triompher Michel berger en tant que chanteur avec notamment le tube La groupie du pianiste, mais aussi, dans une moindre mesure, avec Celui qui chante et Quelques mots d’amour. Car jusque-là, Michel Berger n’avait réussi à s’imposer qu’en tant qu’auteur-compositeur, en particulier avec l’opéra-rock Starmania deux ans plus tôt.
A l’occasion des trente ans de la disparition de Michel Berger, un album Best-of paraîtra le 28 octobre chez Warner, et un album constitué de titres de ses débuts serait également dans les starting blocks. Quant à Starmania, la très attendue nouvelle version 2022, mise en scène par Thomas Jolly, débute à Nice lors de deux avant-premières vendredi 7 et samedi 8 octobre. Elle sera ensuite présentée à Marseille et à Nancy avant de s’installer à partir du 8 novembre à La Seine musicale et jusque fin janvier.